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il y a 1 an
Déjà, pour commencer, il faut savoir que les femmes ont du attendre 2000 ans pour avoir leurs vespasiennes. Si, si, les pissotières pour femme existe depuis peu. Elles s’appelle des Lappes.
Le Lapee permet de faire pipi rapidement, en s’accroupissant en toute sécurité et de manière hygiénique lors d'événements et de festivals. Si Vespasien apprenait que ces toilettes publiques sont gratuites et qu’il n’y a pas d’impôt, il serait fou de rage.
Un petit moment de culture
Une vespasienne ou « pissotière » était un WC public collectif où les hommes pouvaient uriner debout. Ce n’est qu’au début du 19ème siècle que ces endroits furent instaurés en France!!!
Elle fut inventée par l’empereur romain Vespasien (9-79) en vue de collecter l’urine (utilisée par les teinturiers et blanchisseurs) ainsi qu’un impôt.
Moqué pour ces économies de bouts de chandelles, il aurait répondu que « l’argent n’a pas d’odeur » (pecunia non olet), phrase devenue célèbre.
Grecs et Romains se soulageaient en public, dans des trous ronds en marbre, à l’intérieur d’un petit bâtiment, qui abritait une grande salle où tout le monde faisait ses besoins. La pudeur n’est arrivée que bien plus tard, aller aux toilettes était naturel.
Au cours des siècles suivants, dans les villes européennes, on se soulageait un peu n’importe où! Au Moyen-Âge, on vidait le seau par la fenêtre, en hurlant parfois «gare dessous». Autant dire que les villes étaient parfumées... et sources de maladies.
Au 19 ème siècle, la médecine progresse en même temps qu’émerge l’hygiénisme. Entre 1830/1840 des urinoirs individuels, appelés la « niche pudibonde où l’acte s’escamote », furent installés dans Paris, réservés exclusivement aux hommes.
Les vespasiennes avaient alors mauvaise réputation pour des pratiques dites «honteuses et perverses.» En effet, ces endroits devenaient propices aux rencontres homosexuelles, aux soupeurs, à la prostitution.
Le « soupeur, » désigne un homme qui éprouve du plaisir à manger de la nourriture imbibée de l’urine d’autrui. Il était possible de voir de nombreux croûtons de pain « abandonnés », dans les urinoirs. Certains les surnommaient « les tasses » dans l’argot du siècle dernier.
Lorsqu’une personne arrivait pour se soulager, ils se précipitaient à l’intérieur, y déposaient un morceau de pain. Ils attendaient que le visiteur ait uriné pour le récupérer et le déguster ensuite. D’autres déposaient leur baguette, tôt le matin, sans oublier de la récupérer le soir! Ainsi, imbibées des urines de la journée, le « soupeur » pouvait reprendre son pain … et le déguster!
On désignait aussi du terme « soupeur » les habitués des maisons closes qui pratiquaient, moyennant finance, la « toilette des dames » après qu’elles aient reçu leurs clients. Dès qu’une passe était terminée, la « mère maquerelle » appelait un soupeur qui allait recueillir le sperme sur la peau où dans les orifices de la prostituée. On appelait également cette pratique : « faire dinette ». »
Revenons à nos vespasiennes et aux coquins gays.
En 1862, dans un rapport de police François Carlier mentionne les faits des trous percés dans les cloisons séparant deux cabines individuelles des urinoirs publics : « Lorsque les homosexuels eurent pris cet endroit pour lieu de rendez-vous, ils percèrent chacune de ces cloisons de petits trous, qui permettaient aux deux voisins de cellules de commettre entre eux, à travers cette cloison, des outrages publics à la pudeur.
Chaque jour, les maçons de la ville bouchaient ces trous; chaque soir, ces trous étaient percés à nouveau. L’administration prit un parti qu’elle crut héroique; elle remplaça les cloisons par des plaques de blindage en fonte.(…) Quinze jours plus tard, les plaques de métal avaient été taraudées, les trous existaient à nouveau (… )
Permettant masturbation, fellation et sodomie, le « glory hole » , un trou par lequel l’un des partenaires passe son zizi et l’autre son anus ou sa bouche, est ici clairement utilisé pour échapper à un éventuel délit d’outrage public à la pudeur, caractérisé si des homosexuels devaient être surpris ensemble dans une même cabine ».
Aujourd’hui, les vespasiennes modernes sont payantes mais elles sont équipées de dispositifs auto nettoyants et de désinfection. Il est possible d’y entrer à deux si l’on n’est pas trop gros mais cela reste collé très serré ce qui est le but dans ce cas là non ?
Comment trouver un WC public en ville ?
C’est simple, tapez sur votre mobile « WC public autour de moi » internénette vous indiquera où en trouvez un si vous activez la géolocalisation de votre téléphone. Il y a peu de chance que cela vous conduise à celui ci-dessous !
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